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Jean-Claude nous gâte ! magnifiques pièces à ne pas laisser entre toutes les mains.
Je m'imagine Jean-Claude recevant un intrus chez lui : casque lourd sur la tête et stylet en main et un grand cri de guerre !!!
PS : le heaume est une reproduction (du XVe ?)
Le coutographe
Une petite bête toute fluette, pas bien lourde (73 gr) et pourtant diablement efficace dans ses œuvres : elle était prévue pour tuer l’humain ou pour le moins lui assener de graves blessures difficiles à guérir.
C’est un petit stylet corse fin 19ème début 20ème siècle.
Longueur totale du stylet : 28 cm
Lame carbone de 17cm à double tranchant avec de 2 petites ouvertures à l’embase prés de la garde en laiton.
La fusée octogonale de 11 cm, y compris le bouton de rivure de soie, en bois avec des rondelles en ivoire, laiton et ébène. Virole et pommeau sont en laiton.
L’étui en cuir épais et ouvragé n’est pas d’origine.
L’origine du stylet corse remonte au moyen age, c’était une arme de défense contre les chevaliers en armure ou en cotte de mailles, sa lame effilée, perforante et malgré tout robuste pouvait facilement s’insérer entre les mailles d’une cotte de mailles ou entre les jointures des différentes parties de l’armure, provoquant des blessures profondes difficiles à guérir, un peu comme ces armes persanes ou indiennes de type Pesh kabz.
Par la suite le stylet est devenu une arme de choix pour les assassins, car facile à cacher dans les vêtements (manches, manchon, ceinture de flanelle….), on pouvait facilement la sortir lors d’une rixe ou d’une mauvaise rencontre . Le stylet était une arme utilisée tant par les hommes que par les femmes.
Le stylet dit génois ou à lame génoise est souvent plus richement décoré, il est conçu comme arme d’apparat plus que comme arme de combat, c’est une arme de gentilhomme. ( pour exemple, voir dernière photo).
Bon allez je peux te le dire maintenant, je plaisantais car "on peut lutter avec moi", quoique......... quelques globules rouges de sang corse doivent bien encore traîner quelque part dans mon organisme.
A bientôt
Jean-Claude
